Trek W Torres del Paine: du refugio Chileno au campamento Italiano

Après notre première nuit en tente, nous désarmons notre campement et allons prendre notre petit déjeuner (du pain avec du beurre de cacahuète ou avec du jambon et du fromage).

Le trajet du jour était un transit entre le refuge Chileno et le campement Italiano. Le chemin n’était pas difficile et plutôt agréable ; une bonne partie de la journée nous avons longé un lac d’une magnifique couleur bleu turquoise.

Les deux difficultés de cette journée ont été d’une part le vent. En effet ce jour la, il y avait des rafales violentes et à certains endroit le vent était si fort qu’il nous poussait vers le bord du précipice. Le poids du sac s’est aussi fait sentir puisque le trajet est un peu long. Nous avons mis 4h30 pour rejoindre le refuge Cuernos (un camping/refuge payant) et encore 2h10 pour rejoindre notre campement pour la nuit.

A la différence du camping du premier soir, le camping Italiano est un camping gratuit et ne possède donc pas tous les services des campings payants. Les toilettes sont rustiques, a l’écart du campement, il n’y a pas de supérette et l’abris pour manger est si petit que la plupart des campeurs sont obligés de manger dehors. Par chance, il ne pleuvait pas ce jour la.

Trek W Torres del Paine : jour 1

Fin novembre nous sommes partis découvrir le Sud du Chili et plus précisément le parc de Torres Del Paine dans la région de Magallanes

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Nous avions décidé de faire le circuit W qui peut facilement se faire en 4 jours. L’option las plus économique mais également la plus physique est de partir avec son propre équipement de camping (tente, tapis de sol, sac de couchage, set de cuisine) et sa propre nourriture. C’est ce que nous avons fait mais nous avions deux sacs assez lourds (19 et 13 kilos). Pour s’épargner cette peine, il existe des refuges dans le parc qui proposent des chambres et/ou louent tout l’équipement de camping. Il propose également des repas et des en –cas.

De Santiago, il faut compter un peu plus de trois heures pour rejoindre Punta Arenas en avion.  Puis ce sont encore 2h30 pour rejoindre Puerto Natales en bus.

A Puerto Natales nous avons logé dans un hostal sympathique et propre, Nikos Adventure II. Il est un peu loin du terminal de bus (environ 1,5km) mais les taxis pratiquent un prix unique de 1 300 pesos pour vous emmener ou vous le souhaitez dans la ville.

Au premier jour de notre trek c’est assez tôt qu’il faut se lever puisque le bus effectuant le trajet entre Puerto Natales et le parc part à 7h30. Plusieurs compagnies de bus font le trajet et toutes proposent des prix similaires à savoir 15 000 pesos aller-retour.

Apres deux bonnes heures de trajet, on arrive a l’entrée du parc ou il faut payer son droit d’entrée 5 000 pesos pour les chiliens et résidents au Chili et 18 000 pour les touristes étrangers. Ensuite, nous sommes invités à regarder une courte vidéo qui explique les sanctions encourues si l’on allume un feu dans une zone non autorisée. Les sanctions sont bien dérisoires quand on prend conscience des conséquences d’un incendie. En 2011, un touriste israélien a causé un incendie qui a ravagé une superficie équivalente à celle de la ville de Santiago. Et d’ailleurs dans toute une partie du parc, on voit bien que tout a brulé.

Pour rejoindre le point de départ de notre trek, il faut encore prendre un autre bus jusqu'à Hosteria Las Torres. Avec tous ces trajets, nous n’avons pas commencé le trek avant 11h45 !

Du secteur de Las Torres nous avons rejoint le Campamento Chileno en 1h35 environ. Au refuge nous avons payé notre droit de planter notre tente ( 6 500 pesos par personne) et nous avons déjeuné.  Puis pour nous épargner la montée au point de vue sur les fameuses Torres (trois pics de granite qui sont l’attraction phare du parc) avec nos sacs a dos, nous avons décidé de monter notre tente et de laisser nos affaires.

Depuis le refuge, nous avons rejoint la base des Torres en 2h20. La vue est magnifique : ces pics rocheux sont impressionnants et le lac au pied des tours est d’une belle couleur. La montée vaut la peine !

Quelques photos et il est déjà l’heure de redescendre. Nous regagnons le campement par le même chemin en 1h45.

La première journée s’achève après 5h40 de marche (temps effectif de marche). Dans les campements l’usage du réchaud est autorisé seulement dans les «cuisine », une pièce avec des tables ou l’on prépare son diner, on mange et on échange avec d’autres touristes.

A venir : jour 2

Une journée en pleine nature : Salto de Apoquindo

Dimanche dernier nous nous sommes retrouvés avec quelques amis pour une randonnée au Salto de Apoquindo. Cette chute d'eau se trouve dans le parc Aguas de Ramon dont l'entrée se situe dans la commune de La Reina. Le droit d'entrée est de 2 000 pesos chilenos.

La randonnée au Salto de Apoquindo n'est pas très difficile mais elle est assez longue; ce sont en tout 17km aller retour. On débute le parcours à 800m d'altitude pour arriver à la cascade à 1 500m.

Nous avons commencé la randonnée vers 9h par un chemin qui monte rapidement; le début du parcours est une des parties les plus inclinées. A un rythme tranquille et avec quelques pauses, nous arrivons à la cascade 3h30 plus tard.

Vu sur le cerro Manquehue

Nous

Photo de groupe au Mirador

Salto de Apoquindo

La cascade est impressionnante par sa hauteur, pratiquement 20m. Même si le bassin au pied de la cascade est attrayant il est interdit de s'y baigner.

Le retour se fait au début par le même chemin qu'à l'aller puis au nieau du Paso Peumos on peut traverser la rivière grâce à un pont suspendu et faire ainsi la fin du retour sur l'autre rive.

Cerro Manquehue

Il y a quelques temps j'avais tenté l'ascension du cerro Manquehue (1 638m), un grand classique pour les santiaguinos le weekend, et je n'avais pas réussi à atteindre le sommet.

J'ai retenté l'expérience le weekend dernier et même si j'ai trouvé l'ascension très rude, j'ai cette fois-ci pu contempler Santiago depuis le sommet.

Malheureusement le ciel n'était pas très dégagé, néanmoins j'ai pu apercevoir les stations de ski depuis le sommet du Manquehue.

"J'en peux plus !"

Un peu d'eau et ça repart 

Les stations de ski

Fiestas Patrias

Le weekend dernier le Chili célébrait les fiestas patrias qui ont lieu chaque année le 18 et 19 septembre. Le 18 correspond à la commémoration de la formation du Chili comme état indépendant de la couronne Espagnol et le 19 on célèbre « Las Glorias del Ejercito de Chile », c'est-à-dire qu’on rend hommage aux soldats chiliens.

Ces célébrations sont attendues toutes l’année par les chiliens qui profitent des jours fériés pour se réunir en famille dans les maisons ou dans les parcs où sont organisées des célébrations avec notamment des rodéos, des chants ou encore des concours de Cueca, la danse typique du pays.

Et pendant ces jours fériés on mange beaucoup, il parait qu’on peut prendre jusqu'à 5 kilos juste pendant les fiestas patrias. En effet, en plus du traditionnel asado (barbecue), les fiestas patrias sont l’occasion de manger beaucoup d’empanadas de pino (viande) ou de queso (fromage), des anticuchos (sorte de brochettes mélangeant plusieurs viandes) ou encore des choripan ( hot dog avec un chorizo). Côté boisson, le terremoto (ou tremblement de terre en français, tiens donc cela tombe bien on vient juste d’en avoir un…) fait fureur. Il s’agit d’un cocktail à base de vin blanc, de sorbet d’ananas et de liqueur. Pour les plus traditionnels, le vin et la bière coule aussi à flot. Pour ma part, je donne une mention spéciale au borgoña, du vin auquel on ajoute des fraises.

Le 19 septembre a lieu un grand défilé militaire dans le parc O’Higgins en présence de la Présidente. Cette année certaines troupes ne participaient pas au défilé car elles étaient au nord pour aider les populations suite au tremblement de terre.

Je ne suis pas allée voir le grand défilé mais nous avons eu droit à un défilé plus modeste et à une cérémonie militaire au Régiment de Buin à quelques pas de la maison.

Généralement les familles vont aussi dans les parcs ou sur les collines pour faire voler les cerfs-volants. On voit des familles entières des petits-enfants au arrière-grands-parents s’amusaient tous ensemble.

Terremoto

Bonjour,

Comme certains le savent déjà, le Chili a connu un tremblement de terre important mercredi dernier.

Mercredi donc, à 19h55 la terre a commencé a bougé. J'étais dans mon appartement, au 18ème étage et je peux vous dire que j'ai été surprise. Surprise d'une part par l'intensité du tremblement de terre, je n'en avais pas encore connu d'aussi fort, mais aussi par la durée de la secousse principale, environ 3 minutes selon certaines sources.

L'immeuble a beaucoup bougé, accompagnant le mouvement créé par le tremblement de terre. C'était impressionnant.

L'épicentre du séisme est situé à 280km au nord de Santiago et le séisme a été mesuré à 8.3 sur l'échelle de Richter. Il a été ressenti jusqu'à Buenos Aires et a été immédiatement suivi d'une alerte tsunami qui a conduit à l'évacuation d'un demi-million de personnes.

Depuis mercredi, il y a eu plus de 300 répliques de plus ou moins fortes intensités.

En zone urbaine, les normes de construction sont largement respectées, donc très peu d'édifices se sont effondrés lors du séisme. Les dégâts les plus importants résultent des vagues importantes qui ont déferlé sur la cote après le séisme.

Retour en enfance le temps d'un weekend

Le weekend dernier, je suis allée à Baños Morales dans le Cajon de Maipo avec Ecotrekking. Ce fut l’occasion de profiter de la neige tombée il y a peu.

Au programme un weekend amusant et reposant pour s’éloigner du stress et de la pollution de Santiago.

Le samedi nous avons fait une petite marche dans la neige, c’était agréable malheureusement le temps couvert ne nous a pas permis d’avoir une belle vue sur le volcan San José.

Le soir, c’est autour du feu et avec un bon vin rouge de la vallée de Colchagua que nous avons veillé. Une vraie soirée d’hiver.

Le lendemain fut placé sous le signe du retour en enfance avec une session de luge. Encore une fois le temps couvert ne nous a pas permis de profiter de la vue mais on s’est bien amusé.

Photos : Juan José Infante de Ecotrekking et Reinaldo Lopez