lundi 29 décembre 2014

Sur la route du Pisco

Bonjour !

A l'occasion du weekend prolongé de Noël, j'ai décidé de partir découvrir el Valle del Elqui, région où est produit le fameux Pisco. Le Pisco est l'alcool national chilien, bien qu'il y ait controverse sur ce point, puisque le Pérou revendique également la paternité du Pisco. Le Pisco est une eau de vie de raisin entre 30 et 46 degrés et sert à faire le pisco sour, un cocktail à base de pisco, de jus de citron et de sucre.

La gamme de Pisco Mistral et Tres Erres


Après un voyage en bus de nuit, c'est à 5h30 du matin que nous sommes arrivées à La Serena à environ 500 km au Nord de Santiago. La Serena fut fondée en 1544 et est à ce titre une des plus ancienne ville du Chili. La ville compte de nombreuses églises et un marché couvert, La Recova, où les étals sont remplis de bocaux de papayes, de papayes séchés et confites, de confitures de papayes, de bonbons à la papaye. En effet cette région est aussi productrice de papayes.


Il y a également un très joli jardin japonais à La Serena (entrée payante). Une atmosphère zen et sereine se dégage de ce jardin.



Pour rejoindre la vallée et dans notre cas, la bourgade de Pisco Elqui, il faut prendre un bus et en 2 heures nous arrivons à Pisco Elqui. Cette bourgade située au coeur de la vallée est entouré de montagnes arides. A Pisco Elqui se situe la distillerie de Pisco Mistral dont le nom vient de la poétesse chilienne Gabriela Mistral native de la région.

Notre hôtel, El Milagro, est un havre de paix et de tranquillité. Accros à internet et à la télévision, passez votre chemin ! Ici il n'y a que la nature et une piscine depuis laquelle on peut observer les montagnes.

La piscine de l'hôtel El Milagro

La suite de ce voyage dans les prochains articles !

jeudi 25 décembre 2014

Joyeuses fêtes !

Avec un peu de retard je vous souhaite de joyeuses fêtes et j'espère que vous avez tous passé de bons moments de partage en famille et entre amis.

Ici il faisait 32 degrés le 24 décembre !!!! C'est une autre façon de passer Noël mais cela manque un peu de charme à mon goût.



Au menu hier : 

Gougères maisons (la touche française)
Viande de boeuf
Salade chilienne (Tomates et oignons)
Salade de laitue
Riz
Macarons ( deuxième touche française)
Glace à l'ananas

Ce soir c'est le départ pour Coquimbo et la région de Valle de Elqui située à 500 km au nord de Santiago. J'aurais donc enfin l'occasion de visiter une distillerie de Pisco, l'alcool local.

A bientôt !

mardi 23 décembre 2014

Le pire de Santiago et du Chili partie 1

Le Chili est un pays magnifique et il est plutôt agréable de vivre ici notamment pour le climat, la sympathie des gens. Mais il y a aussi les mauvais côtés du Chili et de sa capitale Santiago.

Les inégalités

Le Chili est un pays ou les inégalités sont très marquées. Le salaire minimum est de 225 000 pesos ce qui correspond à peu près à 300€ ce qui ne permet pas de faire grand-chose au Chili (pays le plus cher d’Amérique latine). Enormément de personne sont rémunérées au salaire minimum et en 2012, 82% des chiliens gagnaient moins de 675 000 pesos soit 900€. Les inégalités sont accentuées par le fait que l’éducation est payante dès ce qui correspond chez nous a la maternelle (le prix variant selon le prestige des établissements, leurs équipements…).
Un article très intéressant à lire pour ceux qui parlent espagnol : lien vers l’article


Les transports en commun

Prendre les transports en commun aux heures de pointe est un vrai cauchemar à Santiago. D’une part il y a le métro où il faut souvent laisser passer plusieurs rames avant de pouvoir enfin monter. L’arrivée d’un train dans la station provoque une transformation chez les gens (Hulk). Les gens se mettent à pousser dans tous les sens et il n’est pas rare de recevoir des coups. L’objectif ultime étant bien sûr de monter dans le train, tous les coups sont permis.

"Si je ne reviens pas, dîtes à ma famille que je l'aime"
D’autre part il y a le bus qui s’appelle ici « la micro ». Plusieurs choses à avoir en tête quand on veut prendre le bus. La première est que le bus ne passe jamais à heure fixe et jamais de façon régulière. Il peut y avoir trois bus à la suite puis plus du tout pendant 30 minutes.
Aux heures de pointes, les bus sont souvent pleins à craquer et s’arrête rarement aux arrêts sauf si une personne veut descendre. Pour monter il faudra alors jouer des coudes et pouvoir supporter d’être dans un bus bondé pendant 45 minutes / 1h.

"Le bus arrive !!!"
Il est donc fort probable que dans les prochaines semaines j’achète un vélo d’occasion pour faire les 3km qui séparent le bureau de l’appartement.


samedi 20 décembre 2014

Randonnée Quebrada de Macul

Hola, Hola !

En arrivant à Santiago j'ai décidé de m'inscrire sur Internations, une sorte de réseau social qui permet de connaître et de participer à des activités avec des expatriés dans la même ville que vous. Dans mon cas j'ai choisi de m'inscrire dans le réseau de la ville de Santiago.

Aujourd'hui j'ai donc participé à ma première sortie Internations lors d'une randonnée à Quebrada de Macul. L'entrée du parc se situe à l'est de Santiago et il est possible d'y aller en métro + bus.

Le rendez-vous était à 8h du matin à la station de métro Escuela Militar (là où je vais vivre à partir de janvier). Si tôt le samedi matin, ça pique un peu ! Grosse surprise ce matin, après une semaine avec des températures approchant les 30 degrés, quelle déception quand j'ai vu le ciel couvert et le thermomètre indiquant 12 degrés...

La randonnée est facile et le sentier permet d'arriver en 1h/1h30 à une cascade. Normalement on peut également avoir un beau point de vue sur la ville de Santiago mais aujourd'hui il y avait beaucoup de brume et on n'y voyait absolument rien.



C'est une petite déception mais cette randonnée m'a permis de rencontrer des personnes d'origines différentes (suisses, allemands, argentins, brésiliens, chiliens) et de passer un bon moment.



Ciao !

Prochain article : le pire de Santiago

Appart Hotel Urbano

¡ Hola !

Pour l’instant et jusqu’au 3 janvier je vis dans un appart hôtel, Appart Hotel Urbano, situé à 15 minutes à pied du bureau. L'entreprise me finance le logement et en attendant que je trouve un logement, ils ont choisi cet appart hotel.


La vue depuis la terrasse du 24ème étage est magnifique et permet d'apprécier l'ampleur de la ville de Santiago. Par contre je n'ai malheureusement pas pu profiter de la piscine dont l'entrée est fermée pour non respect des normes de construction...vdm ah ah.


Ciao !

Prochain article : randonnée à la Quebrada de Macul

vendredi 19 décembre 2014

¡ Hola !

Me revoilà pour de nouvelles aventures au Chili et en Amérique latine.
Je commence ce blog avec beaucoup d’enthousiasme et de bonnes intentions. J’espère ainsi pouvoir vous donner des nouvelles et vous faire partager la belle expérience que je vis. Si je ne poste pas pendant un moment, n’hésitez pas à me rappeler à l’ordre ;)



Je suis arrivée jeudi 11 décembre à Santiago sous une chaleur étouffante. J'avais l'air de venir du pôle nord avec mon manteau de ski sur le dos ! Après une trop courte pause repos a l’appart hôtel ou je suis installée, je suis passée au bureau ETF – Colas Rail situé dans le très dynamique quartier de Providencia.
Petit rappel : j’ai rejoint Colas Rail en VIE au poste de Project Cost Controller. Le projet en question est la construction de deux nouvelles lignes de métro à Santiago, soit 37 km de voies et 28 stations.
Le soir même de mon arrivée s’est déroulée la soirée de Noel de l’entreprise. La fatigue du voyage ne m’ayant pas épargnée je n’ai participé qu’au repas mais cela m’a permis de rencontrer mes collègues et d’assister à la remise du prix du meilleur employé de l’année (mon objectif pour l’an prochain).



Voilà pour la partie agréable des premiers jours maintenant il ne faut pas oublier que qui dit arrivée dans un nouveau pays dit démarches administratives. Il y a deux démarches à faire pour obtenir le sacro-saint RUT (Rol Unico Tributario) sans lequel on n’existe pas au Chili.
1) S’enregistrer auprès de la PDI (Eleuterio Ramirez 852 Santiago Centro) : Il faut venir très tôt. Je suis arrivée à 7h15 soit 45 minutes avant l’ouverture et il y avait déjà 300m de queue. J’en suis sortie à 11h.
Documents à apporter : passeport, papier de la PDI de l'aéroport et 800 pesos.



2) Demander sa carte d’identité chilienne auprès du registro civil situé à Huerfanos 1570 Santiago Centro.
Comme pour la PDI il vaut mieux venir très tôt.
Documents à apporter : photocopie du passeport, du visa, du tampon d'entrée au Chili et le papier remis à la PDI et 4500 pesos.

A bientôt