samedi 30 mai 2015

Bolivie : la suite (jour 2)

Au terme d’une nuit difficile, nous nous réveillons dans le froid à 7h, heure où nous devions prendre notre petit déjeuner. Nous sortons avec peu d’entrain de nos lits et nous nous dépêchons d’enfiler le plus grand nombre possible de couches de vêtements. 10 minutes plus tard, Ronaldo, notre guide, débarque dans le dortoir. Il a l’air de trouver la situation très drôle. C’est là qu’il nous annonce, mort de rire, qu’en Bolivie il est une heure de moins qu’au Chili et que nous avons encore une heure devant nous avant le petit-déjeuner. Très content de sa petite blague il est retourné se coucher.
Dans notre groupe, certains étaient heureux de pouvoir retourner au lit, d’autres désespérés de devoir passer une heure de plus dans cet endroit. Il faut dire que la position idéale de ce refuge, au bord de la laguna Colorada, a aussi ses inconvénients. Le confort du refuge est minime. Nous avons donc eu le bonheur de dormir tous les 6 dans un même dortoir avec pratique les toilettes dans la chambre (bonjour l’intimité). Mais ce sont des détails sans importance. Le plus grand problème était le froid régnant dans ce refuge. J’ai dormi avec mon sac de couchage et pas moins de 4 couvertures.

Quand enfin, le petit-déjeuner est servi, les pancakes me font tout de suite oublier la nuit passée et une nouvelle journée commence. Journée qui commence par un arrêt à l’Arbol de piedra (Arbre de pierre), une formation du à l’érosion. Cette pause est l’occasion de grimper sur les roches et de prendre quelques photos.
Arbol de piedra




En route vers la laguna Honda, nous apercevons sur le bord de la route des lapins. En réalité ce sont des vizcachas, une espèce en danger qu’il est interdit de chasser. 

Les vizcachas


Au cours de la journée nous nous arrêterons près de nombreux lacs, laguna Honda, laguna Hedionda, laguna Canapa.
Nous aurons la chance de voir un renard et il paraissait content de pouvoir manger nos restes. En fin de journée nous nous sommes arrêtés pour profiter d’une vue sur le volcan Ollagüe qui fait frontière entre le Chili et la Bolivie et qui culmine à 5 868m.

Laguna Honda

Laguna Honda

Laguna Honda
Laguna Hedionda


Les flamands roses de la laguna Hedionda

Le renard



Laguna Canapa

Volcan Ollague

Cette nuit, nous dormirons dans un magnifique hôtel de sel, tout confort. Vous en saurez plus dans le dernier article sur la Bolivie : jour 3 à suivre !


Et comme je sais que vous avez aimé la musique préféré de notre chauffeur et guide, vous avez le droit en cadeau à une autre de ses chansons favorites.


mardi 26 mai 2015

Bolivie : le commencement (jour 1)

Il est 7h30 quand j’arrive devant l’agence Estrella del Sur, point de rendez-vous pour le départ en Bolivie. Les mines sont fatiguées, les sacs à dos chargés. Nous montons dans le minibus qui nous conduira jusqu’à la frontière. A peine parti et déjà nous nous arrêtons à la sortie du village pour effectuer les formalités administratives d’immigration du côté chilien. Ce n’est pas long mais il y a déjà d’autres minibus ou 4x4 qui attendent leur tour. Une fois nos passeports tamponnés avec le visa de sortie du Chili, nous prenons la route vers Hito Cajón, le passage frontalier entre le Chili et la Bolivie. La route n’est pas longue, seulement 45 km séparent San Pedro de la frontière, mais monte rapidement ! Attention pour les personnes qui souffrent de mal d’altitude. En effet San Pedro est à 2 400m d’altitude et le passage frontalier est à 4 400m.

En route vers la Bolivie

Bureau migratoire bolivien


A la sortie du bus, le froid est saisissant. Nous nous dirigeons vers le bureau de l’immigration bolivienne pour que celle-ci appose le tampon d’entrée en Bolivie sur nos passeports. C’est ici, a la frontière, que nous prenons le petit-déjeuner. Un petit déjeuner à la mode chilienne, avec de l’avocat à tartiner sur du pain ! Le café/thé est bienvenu pour se réchauffer, surtout que nous attendons la dernière Jeep qui n’est toujours pas arrivée. Nous serons 6 par Jeep, j’ai eu la chance de rencontrer des compagnons de séjour super sympas et nous avons bien rigolé. Notre jeep arrive et notre chauffeur Ronaldo, confectionne un paquet avec nos sacs sur le toit de la Jeep. Une fois que tout est bien accroché, nous prenons la route.

Un petit déjeuner à 4 400m

Le chargement des sacs à dos sur le toit de la Jeep


Premier arrêt obligatoire a l’entrée de la Reserva nacional de fauna Andina Eduardo Avaroa ou il faut s’acquitter d’un droit d’entrée de 150 bolivianos (20 euros environ). Une fois cette dernière formalité effectuée, nous nous dirigeons vers la Laguna Blanca. Son nom vient de sa couleur très claire dû aux minéraux qui sont dedans. D’un coup arrive un groupe de vigognes au bord de la lagune pour se désaltérer. Le spectacle est vraiment très beau.

Laguna Blanca




Les vigognes de la Laguna Blanca

Nous repartons et en quelques minutes nous arrivons à la Laguna Verde. Généralement de couleur vert bleu, en raison de l’arsenic et du cuivre qu’elle contient, elle se situe au pied du majestueux volcan Licancabur. Le volcan culmine à 5 916m et l’ascension peut s’effectuer en un jour. De nombreuses agences à San Pedro proposent l’ascension mais il faut avoir une condition physique excellente.

Quelques photos plus tard et nous repartons au son de la musique bolivienne qu’écoute notre chauffeur en boucle vers le site d’Aguas Calientes. Ce sont des sources d’eau chaude entre 30 et 35 degrés qui viennent du sous-sol. Un bassin aménagé permet de prendre un bain chaud en profitant d’une vue sur la Laguna Salada. Il y a des vestiaires pour pouvoir se changer. Pour ma part ce fut juste un bain de pieds.




L’arrêt suivant est un arrêt a pratiquement 5 000m d’altitude, autant dire qu’il faisait vraiment froid et que les organismes étaient fatigués. Une courte pause donc pour voir les geysers Sol de manana. 



En milieu d’après-midi nous atteignons la Laguna Colorada. Un magnifique lac de couleur rouge grâce aux algues qu’il contient. En plus de la couleur rouge du lac, nous avons la chance de voir des centaines de flamands roses andins. Quel spectacle !





C’est au bord de cette lagune que nous passerons la première nuit, certainement la plus mémorable de toute mais vous aurez les détails dans le prochain article.

Je vous laisse quand même un cadeau, la musique que l'on a écouté en boucle pendant  jours !



Jour 2 à suivre…


dimanche 24 mai 2015

San Pedro de Atacama

Situé au cœur d’un Oasis en plein désert d’Atacama, San Pedro est un village de maisons en brique de terre. On y accède par avion, vol Santiago – Calama. San Pedro est à une centaine de kilomètres au sud-est de Calama. Ensuite on peut prendre un transfert direct depuis l’aéroport vers San Pedro via l’entreprise TransferLicancabur par exemple ou prendre un taxi de l’aéroport jusqu'au centre de Calama puis un bus pour San Pedro (option un peu plus économique mais plus lente).



Même si San Pedro est envahi de touristes surtout en haute saison, le village conserve un certain charme avec ses ruelles en terre, sa place et sa petite église.


Le Solmaforo indique le niveau des UV

Entrée cimetière de San Pedro

La place du village

La rue Toconao

La place de San Pedro et le volcan Licancabur en fond

Le volcan Licancabur


Depuis San Pedro une multitude d’excursions et d’activités sont proposées et on trouve une beaucoup d’agences dans les rues principales (Caracoles et Toconao). Toutes les agences ne se valent pas et il vaut mieux faire son choix en fonction de ce que disent les guides voyages ou les touristes qui sont passés avant vous.
Mon choix se porte sur Maxim Experience, agence recommandée par mon guide et testée cette année et il y a deux ans et demi. L’agence propose tous les tours classiques autour de San Pedro.

Les hôtels sont nombreux à San Pedro et il y en a pour tous les gouts et tous les budgets. Je tiens à recommander ici l’hostal Lackuntur. Un joli hôtel avec un patio et petite piscine. Les chambres et les dortoirs y sont confortables et très propres. Contrairement à beaucoup d’autres hostals, les sanitaires communs pour les gens dormant en dortoirs sont impeccables et les douches fonctionnent bien.  Point négatif : le petit déjeuner n’est pas inclus.



Mes deux coups de cœur gastronomique :

Petit déjeuner : le salon de thé O2, situé sur la rue Caracoles, propose de délicieuses formules  avec du pain et confiture, des omelettes, des crêpes ou encore des sandwichs pour environ 2500/3000 pesos. En plus le patio est très agréable pour y savourer son petit déjeuner.





Pour ceux qui veulent déguster de vraies viennoiseries françaises au cœur du désert de l’Atacama, une boulangerie a ouvert au village. La Franchuteria propose tous les matins des baguettes fraîches ainsi que pains au chocolat et croissants. Le local actuel est un peu difficile à trouver mais si vous remontez la rue Gustavo le Paige vers la sortie est de la ville, un panneau indiquant « Baguettes et croissants » vous indiquera l’allée à suivre pour arriver à la boulangerie. Quant au nom de la boulangerie, il vient du surnom amical que les chiliens donnent aux français, les franchutes !


mardi 12 mai 2015

Rusalka al Teatro Municipal

Vendredi dernier, je suis allée a la premiere de Rusalka au Teatro Municipal de Santiago.



Le Teatro Municipal est situé dans le centre de Santiago est a été inauguré en 1857 avec l’opéra Ernani de Verdi.




Cette année la programation lyrique est intéressante avec notamment Rusalka, Madame Butterfly ou encore Le turc en Italie.